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Comment rester connecté sans sacrifier la planète?

Imagine : tu es au régime pour prendre soin de ta santé, mais ton frigo est rempli de gâteaux au chocolat, 24 heures sur 24… A devenir fou, non !? D’un côté, on te serine qu’il faut être écolo, qu’on doit penser à la planète avant de cliquer sur « ajouter au panier » pour le dernier smartphone, tellement meilleur que ses précédecesseurs. Et de l’autre — bam ! — une pub te fait de l’œil pour la dernière tablette ultra HD. C’est un peu comme choisir entre rester fidèle à ta vieille paire de baskets confortables et craquer pour des chaussures du dernier trend à la mode qui crient ton nom. On sait bien qu’on ne peut pas tout avoir, mais ça n’empêche pas de rêver, non ?

Dans cette ère numérique, nous sommes pris dans une étrange danse, tiraillés entre l’appel à sauver la planète et notre amour inconditionnel pour les derniers gadgets technologiques. C’est comme essayer de suivre un régime tout en travaillant dans une usine de chocolat – une torture douce-amère. On nous dit d’un côté de réduire notre empreinte carbone, et de l’autre, on nous bombarde de publicités pour le dernier smartphone. Une double contrainte à nous rendre fous et qui poussent nos jeunes générations à une critique virulente de la société de consommation, tout en les maintenant otages de leur smartphone par les «Putaclics»…

Joli tableau, n’est-ce pas?

Une pensée désabusée et tintée de sarcasme me fait évoquer l’album du dessinateur Reiser : «On vit une époque formidable…».

Resiser · On vit une époque formidable @Glénat

Dans un monde où la technologie façonne chaque aspect de notre vie quotidienne, l’appel à une « digital detox » résonne comme une tentative de réconciliation avec notre environnement. Mais est-il nécessaire de se déconnecter pour protéger la planète ? Dans cette optique, le projet GR491 propose une alternative : rester connecté de manière responsable. À travers ses recommandations, il démontre que l’usage éthique et éco-responsable des technologies est possible. En mettant en lumière les enjeux derrière ces pratiques, l’article vise à encourager une prise de conscience : il est possible de concilier progrès technologique et préservation de l’environnement. La clef réside dans des choix informés, une conception et une consommation numérique pensées pour minimiser notre impact écologique, tout en répondant à nos besoins de connectivité. Ce faisant, on se libère de la culpabilité, naviguant vers un futur où technologie et écologie coexistent harmonieusement.

Reiser · Salon du bricolage · ©Glénat

Extrait de l’album «On vit une époque formidable» de Resiser

Et nous, les professionnels engagés dans cette course effrénée à qui sortira la techno la plus brillante, la situation actuelle nous incitent à la réflexion suivante : pensons à la planète avant de lancer notre prochain gadget révolutionnaire. C’est un peu le régime que vous ne voulez pas suivre, mais qui est bon pour notre santé… numérique. Optimisons, dans nos projets respectifs, l’efficacité énergétique de nos apps comme nous le ferions pour notre consommation de café quotidienne : un plaisir indispensable, mais modéré. Et l’accessibilité dans tout ça ? Comment inclure les plus démunis ou les personnes en situation de handicap?Faisons en sorte que tout le monde puisse profiter de la fabuleuse opportunité que nous offre le monde numérique, pas seulement destinée à l’élite connectée et fortunée. Soyons sérieux, appliquons ces recommandations ! Et qui sait ? Peut-être que nos prochaines créations seront celles qui fera de nous les héros acclamés de la tech durable ?

Le projet GR491 propose, à nous les «pros», un guide pratique qui aborde toutes ces questions fondamentales et nous offrent des pistes vraiment intéressantes au travers de 8 familles de recommandations, dont nous devons absolument tenir compte dans tout projet tech qui se respecte.

Une affaire à suivre…

Pierre-Yves Gadina

Passionné par l’interaction entre l’homme et la machine et par les solutions concrètes qu’apporte le design au travers des médias électroniques, je me suis spécialisé dans la communication en ligne depuis plus de 20 ans.